Pratiques de communication pour les chefs d'établissement

En cliquant sur « Mon espace d'apprentissage », vous accédez à cette page (en vous identifiant, si nécessaire). Cette page contient tous les supports de votre formation CFEA.

Généralités

En commençant par les accords de formation, veuillez suivre les instructions ci-dessous, étape par étape, pour suivre le cours.

La plupart du matériel sur cette page est uniquement disponible en français.

Télécharger modèle d'e-mail hebdomadaire (s'ouvre dans un nouvel onglet).

Accords et mécanismes de la formation

Bienvenue dans ce parcours de Communication Franche et Apaisante (CFEA).

Comme dans toute formation exigeante, nous allons travailler en interdépendance : participants, participants et formateur-coach.

Pour garantir une expérience d'apprentissage positif pour tous et tous, voici les accords et les mécanismes du programme.

En vous inscrivant, vous y adhérez.

Fiançailles

D'abord, les fiançailles. Pour protéger le temps du groupe et favoriser la coopération :

  • Une fois le parcours commencé, vous allez au bout, sauf cas de force majeure.
  • Chaque semaine, vous envoyez au formateur-coach un rapport d'avancement par e-mail, selon le modèle indiqué plus loin.
  • Ponctualité aux événements en direct, à distance comme en présentiel, et aucune interruption par appels, e-mails, notifications, etc.

La participation active

Pour libérer l'énergie du groupe et décourager la passivité :

  • Contribuez par des questions bienveillantes et des retours utiles.
  • Confrontez quand c'est nécessaire — entre nous ou avec le formateur-coach — en suivant les principes CFEA que vous allez apprendre bientôt.

La responsabilité partagée

Ici, nous mettons sur l'initiative et l'effort autonomes.

Chacune et chacun — vous, les autres, et le formateur-coach — porte une part des résultats : les bons… et les moins bons.

Le modèle de rapport hebdomadaire reprend ces engagements pour vous aider à les réaffirmer régulièrement.

Alors, ce parcours, il est structuré comment ?

La formation combine autoformation à distance, intégrations en petits groupes et ateliers en présentiel.

On sépare la transmission d'informations des moments interactifs :

  • Démarrage : un webinaire d'introduction.
  • Puis trois cycles :

Chaque cycle commence par du travail indépendant (sur cette page : vidéos, textes, consignes),

puis se poursuit par une séance d'intégration à distance, en petit groupe (jusqu'à cinq personnes), pour vérifier la compréhension et préparer le transfert au travail.

  • Quoi qu'il en soit, deux ateliers en présentiel venir renforcer la mise en pratique.

Avantages : vous apprenez où, quand et avec qui vous voulez,

et le formateur-coach peut consacrer son temps à l'intégration réelle dans vos situations, plutôt qu'à répéter les mêmes explications.

Parlons maintenant du rythme hebdomadaire et de votre travail indépendant

Pour garder l'élan, nous avons un rituel simple :

  1. a) Le rapport hebdomadaire

Chaque vendredi, avant minuit, vous envoyez un e-mail de rapport.

Les seules exceptions : les semaines de vacances scolaires et celles où nous nous retrouvons en webinaire ou en atelier.

Cet e-mail sert à consigner vos progrès, vos observations et vos questions sur la méthode CFEA.

Même s'il est vide, il doit être envoyé : une partie du traitement est automatisée, et cela facilite beaucoup le suivi.

  1. b) Le contenu

L'auto-formation s'appuie sur le livre Quelque chose me dérange, les vidéos et, si vous le souhaitez, leurs transcriptions.

Le contenu suit les quatre postes CFEA : Pause, Demander, Écouter, Expliquer — chacune déclinée en trois points clés, avec une vidéo par point.

Je vous invite à prendre des notes, à comparer vos réflexions avec d'autres participants, à appliquer ce que vous apprenez sûrement à vos propres situations, et bien à poser vos questions.

  1. c) Les exercices avec assistance IA

Les exercices peuvent se faire seul, en binôme ou en trio, directement à partir de cette page.

Ils s'appuient sur un assistant d'intelligence artificielle — par exemple ChatGPT, Gemini ou Claude.

Prévoyez un abonnement si nécessaire, car le volume d'échanges est parfois important.

Voici le principe :

vous choisissez un exercice sur la page et, en cliquant sur le bouton correspondant, le prompt est automatiquement copié dans votre presse-papiers.

Vous le collez ensuite dans votre assistant IA : celui-ci vous proposera alors une conversation difficile simulée, pour vous permettre de vous entraîner dans un cadre réaliste.

Il existe plusieurs manières d'utiliser ces exercices.

Si vous travaillez seul, vous pouvez simplement dialoguer avec l'IA.

Si vous êtes en duo,demandez-lui plutôt de générer un scénario complet, que vous analyserez ensuite à deux, à la lumière des principes CFEA.

Et si vous êtes en groupe, vous pouvez jouer le scénario proposé comme un jeu de rôle, puis le comparer avec le script de l'IA.

Enfin, sachez que vous pouvez personnalisé chaque scénario.

Pour cela, copiez le prompt dans un éditeur de texte comme Word, repérez la section [SCÉNARIO], remplacez-la par la description de votre propre situation professionnelle, puis copiez à nouveau le texte complet dans l'IA.

Cette manipulation sera montrée en démonstration lors du webinaire d'introduction ;

et si quelque chose n'est pas clair, inscrivez-moi simplement par e-mail.

Conclusion

Si ces accords et mécanismes vous conviennent, vous êtes prêt·e.

Merci pour votre engagement, votre participation active et votre sens des responsabilités.

À bientôt dans le programme !

Introduction à la CFEA
Bonjour,
et bienvenue dans cette première vidéo consacrée aux fondamentaux de la Communication Franche et Apaisante — la CFEA.

Avant de définir ce qu'est une conversation difficile, il est utile de comprendre pourquoi la CFEA existe — et ce qu'elle peut vous apporter.

La Communication Franche et Apaisante (CFEA) vous aidera à devenir un meilleur leader, un meilleur ami, un meilleur partenaire.
Elle offre aussi une base solide pour mieux persuader et influencer, même si la CFEA ne propose pas de techniques spécifiques dans ces domaines.
L'influence fait naturellement partie de la vie professionnelle — que ce soit dans le leadership, le management ou la négociation.
Avec la CFEA, cette influence devient lucide, responsable et bienveillante, plutôt que manipulatrice.
En ce sens, elle constitue un véritable levier d’éthique de leadership.

Concrètement, elle vous aidera à exprimer clairement votre point de vue, avec fermeté,
mais sans déclencher chez les autres des émotions défensives ou négatives.

Car ces — réactions la peur, la résistance, la colère — peuvent non seulement bloquer vos tentatives d'influence,
mais aussi se retourner contre vous,
et amener l'autre personne à se rendre plus nette encore davantage sur sa position.

Deux aspects distinguent la CFEA d'autres approches.

Initialement, cette méthode ne dépend pas du fait de trouver le « bon côté » des gens.
Si vous y parvenez, tant mieux — mais ce n'est pas essentiel.
Notre objectif est plutôt d'éviter de réveiller leur côté moins agréable : défensif, fermé ou agressif.

Deuxièmement, la CFEA ne cherche pas toujours le « gagnant-gagnant ».
Il est vrai que c'est souhaitable souvent, et plus confortable,
mais il existe des situations où vous devez être ferme :
quand il s'agit d'amener quelqu'un à reconnaître un délit, à renoncer à une position ou à cesser un comportement nuisible.
Pour cela, vous devez être clair sur vos intentions et disposer des bons outils de communication.

Mon espoir est que le CFEA vous aide à atteindre ce niveau de maîtrise :
celui où vous pouvez mener des conversations importantes et parfois inconfortables,
sans les fuir, sans les envenimer,
et en restant à la fois franc et apaisant.

La CFEA ne remplace pas d'autres approches comme la Communication NonViolente — elle s'en inspire par certains aspects, mais elle se concentre sur la manière d'être franc, calme et efficace dans des contextes professionnels souvent contraints.

Comme le dit Thomas d'Ansembourg :
«Être heureux, ce n'est pas nécessairement confortable.»

Nous avons tous vécu des conversations difficiles.
Ce sont ces échanges où les émotions prennent le dessus,
où l'on sent que, même si les mots restent polis, quelque chose se tend.
Chaque phrase semble peser lourd,
et parfois, le vrai problème reste caché derrière les malentendus, les reproches ou les silences.

Une conversation devient difficile non pas à cause du sujet,
mais à cause du troll qu'elle fait apparaître —
ce mélange de peur, de colère, de frustration ou d'injustice qui s'invite dans la pièce.

Tant que le troll est là, rien ne peut avancer.
Notre objectif, avec la méthode CFEA,
n'est pas d'éliminer les émotions — elles sont légitimes et utiles —
mais de retrouver le calme nécessaire pour redevenir lucides, constructifs et francs.

Ne paniquez pas : évitez le raisonnement émotionnel
Quand les émotions montent, notre cerveau cherche à se protéger.
Il entre dans un mode instinctif : combat, fuite ou paralysie.
C'est le raisonnement émotionnel :
on réagit avant même d'avoir compris ce qui se passe.

On s'emporte,
ou on évite.
Et très vite, on se raconte une histoire intérieure :

“Il est exagéré !”
"Elle ne me respecte pas."
«Ils sont toujours comme ça…»

Ces jugements rapides donnent une illusion de contrôle,
mais en réalité, ils nourrissent le troll.

Un déclencheur important du raisonnement émotionnel est ce que j'appelle la tyrannie de l'appréciation.
Ce phénomène apparaît dans de nombreux aspects de la communication,
et il est précieux de savoir le reconnaître —
autant dans votre propre discours que dans celui des autres.

La tyrannie de l'appréciation,
c'est quand vous transformez vos opinions en vérités,
vos interprétations en faits,
vos suppositions et certitudes.

Par exemple :

«Il s'en fiche du projet.»

C'est une appréciation tyrannique :
vous prenez votre perception — partielle et émotionnelle —
pour une réalité absolue.

Si vous reformulez simplement :

«J'ai l'impression qu'il s'implique moins ces derniers temps.»

…vous ouvrez la porte au dialogue.
L'autre peut répondre, expliquer, compléter.
Vous sortez de la tyrannie pour revenir à l’échange.

La CFEA commence par cette lucidité émotionnelle :
savoir distinguer les faits, les interprétations et les émotions,
pour ne pas se laisser dominer par elles.

Vous l'aurez peut-être déjà compris :
la Communication Franche et Apaisante repose sur une idée simple :
👉 le calme est une condition préalable au progrès.

Tant que le troll est là,
inutile de chercher un accord,
de débattre ou de convaincre.
Il faut d'abord rétablir le calme,
en soi et dans la relation.

Pour cela, la CFEA s'appuie sur quatre positions complémentaires :
Faire une Pause, Demander, Écouter et Expliquer.

Ces positions ne sont pas une suite d'étapes fixes,
mais quatre postures mentales et comportementales
dans lesquels on navigue librement pendant un échange.
• Faire une pause,
c'est se donner un instant pour respirer, observer,
et calmer son propre troll avant d'agir.
• Demandeur,
c'est chercher à comprendre plutôt qu'à réagir :
poser des questions sincères, non accusatrices.
• Écouter,
c'est accueillir ce que dit l'autre — y comprend ses émotions —
sans juger, sans préparer sa réponse pendant qu'il parle.
• Expliquer,
c'est partager son point de vue avec franchise,
mais aussi avec bienveillance et nuance.

Chaque position est une manière d'entretenir un échange franc,
c'est-à-dire une conversation où la sincérité et l'apaisement coexistent.

Un échange franc, ce n'est pas une discussion ordinaire.
C'est le moment où l'on choisit de parler vraiment —
de ce qui compte,
de ce qui gêne,
de ce qui pourrait rétablir la confiance.

L'objectif d'un échange franc n'est pas encore de résoudre le problème,
mais simplement de faire sortir le troll de la pièce.
Autrement dit :
retrouver un espace où la raison et la coopération peuvent revenir.

Une fois ce calme retrouvé,
le reste devient possible : la négociation, la recherche de solution, la décision.

Un échange franc n'est pas toujours confortable —
ni pour vous, ni pour l'autre.
Mais cet inconfort temporaire est souvent le prix à payer pour un vrai progrès.

Sans échange franc,
tout le reste reste fragile.

Soyons réalistes : même les meilleurs communicants du monde ne réussissent pas toujours.
Il existe des moments où la fuite contrôlée devient nécessaire.

Parfois, malgré vos efforts,
le troll reste.

L'autre n'est pas prêt.
La colère domine.
Le contexte ne permet pas d’avancer.

La CFEA ne vous demande pas d'être un héros.
Elle vous invite à être lucide et stratégique.

Quand la situation devient trop tendue,
il vaut mieux se retirer consciemment —
prendre du recul, reporter la discussion —
plutôt que d'entrer dans un affrontement destructeur.

C'est ce qu'on appelle la fuite contrôlée.

Elle n'est pas un échec :
c'est une manière de préserver la relation
et de garder la possibilité d'un vrai dialogue plus tard.

en CV
Une conversation difficile n'est pas un combat à gagner,
c'est un déséquilibre à rétablir.

👉On commence par ne pas paniquer,
pour éviter le piège du raisonnement émotionnel.

👉On se protège de la tyrannie de l'appréciation,
en distinguant faits, émotions et interprétations.

👉On entre ensuite dans la logique de la CFEA,
en alternant les quatre positions :
Faire une Pause, Demander, Écouter, Expliquer.

👉 Et surtout, on se souvient que le calme précède tout progrès.

Dans les prochaines vidéos, nous verrons chacune des quatre positions plus en détail :
comment faire une vraie pause,
comment poser les bonnes questions,
comment écouter sans se défendre,
et comment expliquer avec clarté et bienveillance.

Mais avant tout, souvenir-vous :
une conversation difficile n'est pas un problème à éviter,
c'est une occasion de progresser.

Cycle A

PAUSE : Vérifier mon histoire

Dans une conversation difficile, notre premier réflexe, c'est souvent de réagir vite.

Se défendre, contre-attaquer… ou se référer.

Mais dans la méthodologie Communication Franche Et Apaisante, la position de la Pause proposer un autre choix.

Prendre un instant. devant répondre.

La Pause, dans la méthode CFEA, est une vraie position intérieure : je m'arrête, je me recentre, et je choisis ma contribution avant d'agir. C'est aussi un moment pour souffler, mais elle n'est pas que ça.

Dans cette vidéo, on se concentre sur le premier élément de cette position Pause :

👉 Vérifier mon histoire.

Eh bien, Shakespeare l'avait déjà compris il ya plus de quatre siècles :

Rien n'est jamais bon ou mauvais, mais c'est en pensant que cela devient ainsi.

En français : Rien n'est bon ni mauvais, tout dépend de ce qu'on en pense.

En d'autres mots, ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui me troublent, plus la manière dont je les interprète.

Mais attention : cette interprétation détermine ce que je ressens.

Et mes — réactions surtout mes mots — sont profondément influencées par mes émotions.

C'est pourquoi il est essentiel de prendre un moment pour examiner mon histoire intérieure et la réviser, afin de permettre à mes émotions d'évoluer…

et, par conséquent, à ma contribution à la conversation aussi.

  1. Exemples d'histoires et d'éventuelles alternatives

Prenons quelques exemples d'histoires qui pourraient nous desservir :

Exemple 1.

Un collègue ne répond pas à votre message depuis trois jours.

Votre histoire : « Il se moque de ce que je fais. »

Autre possibilité : « Il n'a pas vu mon message. Ou il attend d'avoir plus d'infos pour répondre. »

Exemple 2.

Votre responsable ne vous invite pas à une réunion importante.

Votre histoire : « Il veut m'écarter du projet. »

Alternative : « Il a pensé que le sujet ne me concernait pas directement. »

Exemple 3.

Un client augmente le ton pendant une discussion.

Votre histoire : « Il est agressif. »

Autre lecture : « Il est stressé, ou il veut être sûr qu'on le comprenne. »

Bien sûr, nos premières histoires peuvent être justes. Mais elles ne sont pas vérifiées.

Et souvent, les des alternatives sont nombreuses — elles méritent d'être regardées.

C'est dans notre intérêt que notre dialogue intérieur d'accord aussi juste que possible.

Sinon, nous risquons de nous tromper, de générer de l'animosité, de provoquer une réaction défensive, voire de la colère.

Par contre, quand nous vérifions les histoires que nous nous racontons, nous devenons curieux. Et derrière cette curiosité, il y a une forme d'humilité : accepter que ma vision n'est qu'une version parmi d'autres, pas la seule vérité.

Cette attitude sera ressentie par notre interlocuteur, et ça, ça facilite la conversation.

Alors, pourquoi nos histoires partent-elles parfois de travers ?

Eh bien, parce que notre cerveau adore aller vite… et qu'il déforme la réalité sans qu'on s'en rende compte.

  1. Zoom sur : (1) erreurs de raisonnement, (2) filtres, (3) préjugés

Nos histoires sont pleines de biais mentaux — des déformations de la réalité, souvent invisibles.

Les trois plus fréquents :

👉 les erreurs de raisonnement,

👉 les filtres,

👉 et les préjugés.

(1) Les erreurs de raisonnement

Ce fils des raccourcis de pensée.

C'est normal : notre cerveau déteste le vide. Alors il complète les informations manquantes avec des suppositions.

Exemples :

  • Généralisation : "Il fait toujours ça." → En vrai ? Deux fois sur dix.
  • Intention supposée : "Elle a fait exprès de me contredire." → Peut-être pas.
  • Conclusion hâtive : "Il ne dit rien, donc il est d'accord." → Le silence ne dit rien par lui-même !

Vérifier son histoire, c'est se demander : "Qu'est-ce que je sais vraiment ? Et qu'est-ce que je déduis ?"

(2) Les filtres

Chacun de nous regarde la réalité à travers ses propres lunettes.

Elles sont faites de notre éducation, de notre culture, de notre tempérament, de nos valeurs.

Exemples :

  • Vous êtes sensible au ton : un mot sec vous semble agressif.
  • Une autre écoute le contenu : il ne remarque même pas le ton.
  • Vous aimez la précision : un message flou vous irrite. Un autre y voit de la souplesse.

Le problème, ce n'est pas d'avoir des filtres — tout le monde en a.

Le risque, c'est d'oublier qu'ils existent…

Un bon réflexe :"Je vois les choses comme ça… mais comment l'autre les voit-il ?"

(3) Les préjugés

Les préjugés, ce sont des idées toutes faites sur certaines personnes ou groupes.

Exemples :

  • « Les managers pensent toujours au chiffre. »
  • « Les jeunes ne soutiennent pas la critique. »
  • « Les ingénieurs ne savent pas communiquer. »

Ces croyances simplifient la vie… mais rarement dans le bon sens !

Elles créent des barrières invisibles.

Elles ferment la curiosité, empêchent d'écouter, et confirment ce qu'on croit déjà.

Vérifiez son histoire, c'est aussi se protéger de ses préjugés. C'est sortir du mode automatique et reprendre les contrôles.

  1. Ça aide à vous calmer… et à faire venir des questions à poser à l'autre

Alors pourquoi ce travail est-il si utile — avant et pendant une conversation difficile ?

D'abord, parce qu'il aide à se calmer.

Nos émotions viennent de l'histoire qu'on croit vraie.

Changer d'histoire, même un peu, changer l'émotion.

  • Si je me dis : « Il ne me respecte pas. » → Je sens de la colère.
  • Si je me dis : « Peut-être qu'il ne s'en rend pas compte. » → Je sens de la curiosité.

Reconnaître et corriger son histoire, c'est retrouver du calme intérieur.

Et quand on est plus calme, on écoute mieux.

On questionne mieux.

On répond mieux.

Ensuite, parce que ça fait venir des questions à poser à l'autre.

Quand je reconnais que mon histoire est une hypothèse, j'ai envie de vérifier auprès de l'autre.

Par exemple :

  • « Quand tu n'as pas répondu, est-ce que tu avais vu mon message ?
  • "Je me demande si j'ai mal compris ton intention."
  • « Tu peux m'expliquer comment toi tu as vu la situation ?

Ces questions ne sont pas accusatrices.

Elles montrent ouverture et respect.

Elles partent d'une présupposition simple : « L'autre peut avoir une explication légitime. »

Et souvent, c'est là que le dialogue s'ouvre.

Vous découvrez une information que vous ignorez.

L'autre se sent compris, pas jugé.

La tension baisse.

La confiance revient.

Conclusion

Dans une vraie conversation, on n'a pas toujours le temps de tout analyser.

Parfois, on n'a que quelques secondes.

Alors rappelez-vous ces deux questions :

  1. Qu'est-ce que je me raconte ?
  2. Quelles autres histoires sont possibles ?

C'est un petit réflexe, mais il change tout :

Il vous calme.

Il vous remet dans la bonne posture.

Et il vous aide à parler avec justesse.

Questions

Maintenant, pensez à quelqu'un avec qui vous avez du mal à vous entendre.

Cela peut être dans votre vie professionnelle ou personnelle — peu importe.

Ensuite, rappelez-vous, ou imaginez, une conversation difficile avec cette personne.

Essayez vraiment de vous et sous-marin :

la personne en face de vous… ou au téléphone…

ou peut-être êtes-vous en train de lire le mail qu'elle vient juste de vous envoyer.

Et maintenant, écoutez votre dialogue intérieur.

Quelle histoire êtes-vous en train de vous raconter ?

Est-ce une histoire que vous aimez ?

Ou une histoire que vous aimeriez ajuster ?

PAUSE : Aborder la vraie difficulté

à faire

PAUSE : Ajuster mes intentions

à faire

Travail Indépendant A

à faire

Atelier A

à faire

Cycle B (ce cycle sera publié quand ça sera utile pour la formation)

DEMANDEUR : Utiliser le bon canal
DEMANDER : Demander tout simplement
DEMANDER : Libérer la réponse
ÉCOUTER : Accepter la situation
ÉCOUTER : Écouter tous simplement
ÉCOUTER : Rester ouvert d'esprit
Travail Indépendant B

Cycle C (ce cycle sera publié quand ça sera utile pour la formation)

EXPLIQUER : Partager mes observations
EXPLIQUER : Révéler mes sentiments
EXPLIQUER : Décrire mes besoins
Travail Indépendant C
Atelier C

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